
Avant
Autrefois appelée « Sérignac d'Agenais », « Sérignac en Bruilhois » ou même « Sérignac de Laplume », la commune a un passé historique prestigieux.
Son nom d’origine gallo-romaine.
Carrefour entre l’Agenais et l’Albret, elle a été le fief de la maison d'Armagnac puis celui des rois de Navarre.

Création
Dans le Sud-Ouest, les bastides sont des villages fondés au Moyen-Âge, entre le 13ème et le 14ème siècle, dans une période où l’Agenais est une terre convoitée tant par les anglais que les français.
Une bastide sans rempart est créée en septembre 1273 par un paréage signé entre Gaston VII e Grand, vicomte de Béarn et seigneur du Bruilhois, et Gaillard II de Montaigu, abbé de Saint Sauveur de Figeac et administrateur du prieuré de Layrac.
Le traité de Meaux de 1229 interdisait, en effet, à ces villes nouvelles ouvertes de dresser des remparts.
L’église du 11ème siècle, à la différence d’autres bastides, y garde une place centrale. Cette forme particulière est dite « à enveloppement ».
A cette même époque, le bourg de Sérignac obtient un registre des coutumes, petit parchemin de 38 feuillets de 13 centimètres de largeur sur 17 centimètres de hauteur, qui règle la vie des habitants.
Évolution
La charte est confirmée en 1286 par Eduard 1er, roi d’Angleterre puis en 1553 par Antoine, comte d’Armagnac.
Sérignac est ensuite rattaché au domaine royal par Henri IV en 1607